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  • Samuel Samson

Le nouveau Canada

Du 31 août au 3 septembre derniers s’est tenue à Charlottetown la Conférence du nouveau Canada, dans le cadre d

es festivités entourant le 150e anniversaire de la conférence éponyme, ayant présidé à la première étape ayant finalement conduit à la proclamation de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 – la constitution de 1867 – et ayant du coup initié l’épopée fédérale canadienne poursuivie depuis lors et dont nous célèbreront les 150 ans en 2017.

L’événement en question aura réuni une centaine de jeunes issus de tous les horizons de la société civile canadienne ; des deux communautés linguistiques de langue officielle, des communautés autochtones, des minorités ethnoculturelles, religieuses et sexuelles du pays ; représentant tous leur province ou leur territoire respectif, afin d’imaginer et de rêver au Canada des cinquante prochaines années et d’esquisser une vision d’avenir abondant en ce sens.

L’action des jeunes de la Conférence, dont j’ai eu l’insigne honneur de faire partie, auront débouché sur des travaux en comité (environnement et économie, santé et mieux-être, engagement civique et cohésion sociale, le Canada dans le monde, arts et créativité, justice et équité, apprentissage et développement social, technologies et médias), puis éventuellement, sur la publication d’un recueil d’idées incarnant l’esprit s’étant dégagé de l’événement, ainsi que présentant et partageant les grands axes définis et les idées principales développées à cette occasion.

Il me fait donc immensément plaisir de vous partager, par la présente, ce recueil d’idées en version originale bilingue - puisque les délégués auront rédigé dans la langue officielle de leur choix. Des versions intégrales traduites en français et en anglais sont toutefois attendues au cours des prochaines semaines.

Ceci étant, certains noteront la saveur aux relents parfois teintés d’utopisme ou d’idéalisme transpirant du texte. D’autres accrocheront peut-être aux accents parfois inégaux portés à certains éléments sur le fond ou titilleront aux coquilles et aux imperfections de la forme et au style d’écriture parfois hétérogène, conséquence inévitable des contributions de chacun. Enfin, d’autres pourraient déplorer l’absence, voire la carence –n’ayons pas peur des mots – de certains enjeux névralgiques brillant par leur absence dans le texte final et dont la résolution pourrait être charnière dans l’avenir du pays.

Toutefois, rappelons qu’à l’impossible nul n’est tenu et qu’en moins de quatre jours, il aurait tout simplement été illusoire de prétendre à régler tous les maux affligeant un pays aussi vaste, complexe et diversifié que le nôtre et de réussir à concilier les visions individuelles de chacun dans leurs moindres détails. Néanmoins, la Conférence du nouveau Canada se sera révélée un exercice salutaire, voire salvateur à bien des égards, ayant nourri le dialogue et surtout, raffermi la compréhension et la solidarité mutuelles entre solitudes aux profils segmentés, bien qu’aux racines communes et aux constructions identitaires indissociables ; de même qu’aux visières souventes fois obscurcies par des décennies, sinon des siècles de conditionnement aux rhétoriques stériles de l’ethnocentrisme et au prisme de la pensée politique de quelques intervenants aveuglés par une inextinguible soif de pouvoir, à travers le temps et l’espace.

La Conférence du nouveau Canada aura en outre permis de cristalliser le rêve d’une génération pour l’avenir de leur pays et à consolider leur foi en un monde meilleur. Elle aura canalisé l’énergie d’une génération sur laquelle s’édifie demain et dont les défis à surmonter devraient être à la mesure de la dimension du pays. Elle aura démontré que l’union fait bien la force et aura permis de mettre le doigt sur certains problèmes qui seraient autrement demeurés sous silence. En somme, en coalisant de jeunes chefs de file de partout au pays, la Conférence du nouveau Canada aura finalement posé parmi les premiers jalons du Canada de demain, d’une société résolument plus juste, enrichie, augmentée, élevée et perfectionnée dans le cadre d’une évolution en constant progrès et à laquelle il nous appartient à tous de prendre part aux mieux de nos capacités et de nos idéaux ; car si demain est un autre jour, l’avenir s’écrit bien au présent et si seuls réussissent ceux qui n’abandonnent jamais, la seule limite à notre épanouissement de demain ne sera toujours que nos doutes d’aujourd’hui.

En souhaitant à toutes et à tous une lecture des plus constructives et inspirantes,

Samuel Samson

P.S. : Sur une note plus personnelle, j’ai pour ma part essentiellement contribué au chapitre portant sur le rôle du Canada dans le monde et plus particulièrement, à son préambule des pages 70 et 71 du recueil.

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